• Eddy Zdziech président du VAFC

 #1091074  par phil
 
Très bien cet article dans la VDS avec un ton posé, clair et non agressif ...mais ferme et cohérent. Bravo pour cette action!
 #1091078  par chris59410
 
L'intégrale de l'entretien de Stéphane dans la VDN:

https://www.lavoixdunord.fr/1302005/art ... ui-va-bien

Football (Ligue 2) : « Quand VAFC va bien, c’est Valenciennes qui va bien!»

La puissance du 12e homme n’est pas un fantasme. VA, privé d’encouragements depuis 3 matchs à la maison, l’apprend. Pourquoi cette rupture avec les supporters ? Un membre influent des Ultras Roisters répond à nos questions.

– Une rencontre avec Orlando Silvestri et Sigamary Diarra, membres du staff, a eu lieu cette semaine. Qu’en est-il ressorti ?

« On est ouvert au dialogue et nous nous sommes effectivement vus, à la demande de monsieur Diarra. Nous leur avons expliqué le pourquoi du comment. Et nous avons, aussi, entendu leur ressenti. Sur le manque d’ambiance, etc. Mais ils ne nous ont pas demandé de chanter ou quoi que ce soit. Ça n’est pas leur rôle de toute façon. Ils ont bien compris notre position. Et s’ils la regrettent, car ils sentent bien qu’il y a un manque au niveau des joueurs, ils respectent. »

– Pas grand-chose n’en est donc ressorti puisque la grève des encouragements va donc se poursuivre.

« Ce n’était pas le but de cette réunion. On leur a bien dit, d’ailleurs, que ça nous énervait un peu qu’on nous fasse des réflexions sur ça. Eux ou des joueurs. On a bien compris que ça les embêtait mais c’est un peu le but que ça embête le monde. Une grève qui n’embête personne, ça ne fonctionne pas. Après, on a aussi voulu leur dire que ce n’était pas contre eux, le staff et les joueurs. Et ça, ils l’ont bien compris. Demain au stade (NDLR : samedi), c’est sûr qu’il n’y aura pas la grosse ambiance des grands soirs. Mais ça peut revenir rapidement. »

– C’est-à-dire ?

« Par exemple si la pétition que nous venons de lancer fonctionne bien. Nos dernières actions ont été faites pour qu’il y ait une prise de conscience collective. Et là, si on arrive vraiment à avoir beaucoup de signatures, ça voudra dire que pas mal de gens nous suivent et nous soutiennent. Et donc, ça peut très vite revenir. Contre Bastia, en attendant, il n’y aura pas d’organisation. Pas de tambour, pas de mégaphone, pas de bâche. Après, celui qui veut un peu pousser les joueurs peut le faire. On n’a jamais empêché personne de le faire. Mais ça ne se fera pas de manière organisée. Car pour l’instant, on n’est pas convaincus que la prise de conscience collective recherchée a eu lieu. On se donne un peu de temps. Et on fera le point le 1er avril, lors du prochain match à domicile. »

– Comment en est-on arrivé à cette situation soudaine ? Parce que la communion semblait pourtant retrouvée entre vous et les joueurs.

« Il y a eu cette histoire de mercato où le club vend notre meilleur joueur (Gautier Larsonneur). Et il y a eu l’article de votre confrère qui confirme qu’on a des problèmes financiers qui pourraient être très graves s’il n’y a pas d’autres solutions derrière. Nous, on s’est alors dit qu’il fallait qu’on marque le coup. Et cette idée de la manifestation, suivie de l’opératon sièges vides, est venue et ça a fonctionné. Médiatiquement, ça a parlé. C’est ce qu’on a dit aux membres du staff. Si on avait chanté et juste sorti une banderole, est-ce que ça aurait autant parlé ? Est-ce qu’Eddy Zdziech serait allé sur France Bleu Nord pour s’expliquer ? Pas sûr. Vraiment pas sûr. C’est peut-être dommage mais c’est la réalité. Sans cette manifestation et cette action, pas sûr que ça aurait autant parlé. »

– Mais ça fait longtemps, vous, que vous dénoncez des problèmes de comptes. Que vous tirez votre sonnette d’alarme. Pourquoi donc aller jusque-là, aujourd’hui ?

« Quand c’est nous qui le disons, on peut passer pour des gens qui n’y connaissons pas grand-chose. Qui racontons des bobards. Quand c’est un article comme ça, par contre, qui est détaillé et qui permet aux gens d’aller vérifier la source, ça aide. Mais attention : ce n’est pas l’article qui fait qu’on en est là aujourd’hui. Ce n’est pas monsieur Guilbaud qui finance nos banderoles et qui nous aide derrière. »

– La vente de Gautier Larsonneur à Saint-Étienne vous a chagrinés. Mais le joueur n’appartenait pas, non plus, à VA.

« Ce qui nous embête, ce n’est pas de le vendre. Lui, de toute façon, il ne voulait plus jouer chez nous. Il voulait partir à Saint-Étienne. Et à partir du moment où il l’a dit, ses performances ont été moins bonnes. Le problème, c’est que l’argent qu’on récolte de cette vente-là, ça sert juste à combler le déficit. Et pas à soutenir le projet sportif. C’est ça notre souci à nous. Qu’on vende des joueurs, et on sait qu’on va encore en vendre cet été, c’est la logique d’un club comme le nôtre. Or est-ce que cet argent sert à renflouer les comptes qui, on l’a bien vu, sont dans le rouge ? Ou est-ce que ça va quand même servir à avoir un projet sportif cohérent ? Aujourd’hui, à chaque fois qu’on a un peu d’argent qui rentre, c’est juste pour renflouer les caisses. Et c’est ça qui nous embête. »

– Eddy Zdziech a sauvé le club en 2014. Ne pourrait-il pas, aujourd’hui, s’offrir une chance de jouer un jour la montée ?

« C’est une histoire de convictions, en fait. Nous, on a la conviction qu’on n’y arrivera pas avec lui. Et qu’il faut un nouveau projet, capable de fédérer, d’arriver à ce côté populaire et ambitieux, justement, qu’on ne ressent pas avec Eddy Zdziech. Et lui, il est convaincu qu’il peut y arriver. Voilà, il est un peu dans sa bulle… Va-t-il revenir à la raison ? Nous, on ne changera pas d’avis en tout cas. Sauf miracle et encore… Aujourd’hui, la conviction est là et quand on a une conviction, on va jusqu’au bout et on préfère se battre et tomber plutôt que de ne rien faire et voir tout ça crouler. »

– Votre pétition, c’est "Pour le retour d’un VAFC populaire et ambitieux". Mais que mettez-vous exactement derrière ce terme de populaire ?

« Populaire, c’est ces belles années en Tribune de Fer. On est en L1, même en L2, l’ambiance était super bonne, les gens poussaient les joueurs, allaient au Mont Houy avec le sourire, etc. Aujourd’hui, les gens viennent au stade tristes ! Il n’y a plus de sourires ! Être populaire, c’est ça. C’est retrouver cette ferveur qu’il peut y avoir à Valenciennes. Alors on ne se compare à personne d’autre. Mais il y a quelque chose ici. Ce week-end, par exemple, 3 000 à 4 000 personnes, vont être invitées pour assister au match contre Bastia. C’est bien et en plus c’est gentil car ce sont apparemment des personnes des Restos du Cœur et des étudiants. Mais si c’est juste les inviter pour combler le trou au niveau de l’affluence, on trouve ça un peu ridicule… Si c’était fait pour essayer d’attirer un nouveau public et pour que celui-ci revienne quand tout ira mieux, pourquoi pas. Mais à chaque fois qu’il y a des grèves ou autres, on nous sort la "boîte à invit". Et ça, ça nous embête un petit peu. »

– Mais les Hamache, Masson, Diliberto et tant d’autres, ce sont des gamins du Hainaut et…

« … Et c’est bien ! »

– Au Mont Houy, tout le monde peut y aller. Les joueurs sont toujours très disponibles. Bref, ce club est populaire et ça en fait d’ailleurs un peu sa singularité, non ?

« Oui mais c’est le côté populaire "festif"j’ai envie de dire, qu’on aimerait retrouver. Cette ambiance un peu familiale qu’on n’a plus du tout si j’en crois les retours qu’on peut avoir des gens. Quand on leur demande si demain, par exemple, ils sont prêts à reprendre les chants, ils nous répondent qu’ils n’ont pas envie. On est allé à Quevilly le week-end dernier et on a chanté. Quoi... une mi-temps car après, on était dégoûtés. C’est dur en fait, c’est compliqué. Mais il y a encore une flamme. Il y a encore un truc qui fait qu’on est convaincus que ça peut repartir. Sinon on aurait arrêté depuis longtemps comme tant d’autres ont déjà pu le faire. On était 16 000 à Nungesser. Entre 10 et 12 000 en moyenne au Hainaut à un moment donné. Et là, on est 4 000 en moyenne. Il y en a plein qui ont arrêté mais nous, on est encore convaincus qu’on peut encore y arriver. Qu’on peut encore vivre de belles choses. Alors on se bat ! »

– Mais la grève des encouragements, elle n’a donc lieu qu’à domicile ?

« Oui et on ne vise pas seulement Eddy Zdziech mais plein de gens pour provoquer cette prise de conscience collective ! À l’extérieur, on ne peut pas le faire ça. Et puis, quand t’as fait 500 km de route, t’as envie quand même d’encourager l’équipe. Ce qui prouve bien au passage que ce n’est pas contre les joueurs. Cette équipe-là mérite d’ailleurs sûrement des encouragements. Mais c’est un sacrifice qu’on fait pour la bonne cause. Voilà, ce sont quelques matchs, de silence et de vide par moments, en espérant des jours meilleurs. Que ce soit pour eux ou pour nous, si tout se passe comme nous on le souhaite. »

– C’est dur quand même pour ces joueurs qui ont toujours dit avoir besoin de vous et qui ont tout fait pour vous convaincre de les encourager à nouveau.

« Ils peuvent s’en prendre à leur président qu’ils voient régulièrement. Ils peuvent lui demander des comptes s’ils veulent. Nous, on a des contacts avec eux qui sont plus ou moins réguliers. Et ils ont compris notre position. Mais je pense qu’à l’avenir, il nous faudra être encore plus dans le dialogue avec eux pour éviter les quiproquos par moments. Ça a justement été l’une des réflexions qu’on a eues au cours de cette réunion. Les joueurs ne nous connaissent pas forcément et nous, on ne les connaît pas plus que ça non plus. On n’a pas des joueurs préférés à chaque saison. On en a tellement vus. Et on sait que dans deux ans, la plupart ne seront plus là. Surtout qu’il y a beaucoup de prêts et que c’est difficile dans ces conditions de s’attacher à des personnes. Mais s’il y a bien un travail à faire à l’avenir, c’est sûr ça. Pour justement retrouver ce côté plus populaire, plus proche des joueurs. Il y a moyen de faire quelque chose. »

– D’autres représentants de sections vont jusqu’à souhaiter une relégation du club pour que les choses changent pour de bon à leurs yeux. Ça fait l’unanimité ça aujourd’hui chez les supporters ?

« Non, ce n’est pas une majorité qui pense ça. En tout cas, je ne le pense pas. Nous, on préférerait rester en Ligue 2 et qu’Eddy Zdziech se rende compte qu’il n’est plus l’homme de la situation. Qu’on se sépare et qu’un autre projet soit mis en place. Maintenant, on comprend aussi les gens qui disent que si on tombe, il n’aura plus les reins assez solides pour tenir et qu’il sera obligé de partir, comme Jean-Raymond Legrand a pu le faire, et qu’un nouveau cycle s’engagera. En fait, il y a plein d’exemples positifs dans ce sens-là comme Strasbourg, par exemple, qui quelques années après être descendu, se retrouve maintenant tout en haut. Mais y a aussi des exemples dans l’autre sens, comme Sedan ou Toulon qui ne sont jamais remontés et qui galèrent. C’est donc un peu du poker, c’est dangereux. Et s’il y a moyen d’éviter ça, on évite. »

– Cette pression, sans savoir s’il existe un repreneur sérieux derrière, vous pensez vraiment qu’elle peut fonctionner ?

« On l’espère. C’est un peu dangereux mais Valenciennes, c’est une ville, un club et des infrastructures modernes qui peuvent attirer du monde. Le stade est magnifique. Comme le centre d’entraînement ou le centre de formation. Et monsieur Diarra nous a bien expliqué comment ça fonctionnait, comment ça recrutait à 50 % dans le Nord maintenant. Il n’y a pas que du négatif au VAFC, loin de là ! Il y a quelque chose justement. Et il ne manque pas grand-chose, on va dire, pour que ça passe à l’échelon supérieur. Et je ne parle pas forcément de la Ligue 1. L’ambition, ça n’est pas forcément la Ligue 1. Mais jouer ce milieu de tableau de Ligue 2, là… Sans rien espérer d’autre que le maintien car on est en mars et on sait très bien que la saison est finie sauf catastrophe... Avec un peu plus de moyens, avec un projet un peu plus fédérateur et des gens qui s’entendent bien tout en haut, nous, on pense que ça peut fonctionner ! »

– Ce projet, c’est justement ce que porte Eddy Zdziech. Chaque saison, de nombreux jeunes alimentent des équipes nationales. C’est la preuve que ça bosse dur dans ce club. Que tout n’est donc pas à jeter, non ?

« Je confirme, il n’y a pas de problème sur ça. »

– Ce n’est donc qu’un problème... d’homme ?

« Pour revenir au Mont Houy. On a effectivement des bénévoles qui font un travail exceptionnel et des salariés qui font un travail de fou. Souvent avec très peu de moyens. Et justement, avec un peu plus de moyens, avec une ambiance un peu mois délétère, ne pourrait-on pas faire encore mieux ? Aujourd’hui, c’est très bien ces joueurs U17 en équipe de France. Mais pour quoi faire ? Est-ce que c’est pour les vendre dès qu’ils arrivent en pro, ou avant même, afin d’équilibrer les comptes ? Ou est-ce qu’ils vont pouvoir mûrir avant de pouvoir exploser deux ou trois saisons au VAFC ? Ce qui, derrière, pourrait permettre de faire monter le projet sportif et d’avoir un groupe solide capable de nous faire rêver ? Les vendre, on sera obligé d’y venir. C’est le foot, on n’est pas fous. Mais si c’est pour les vendre très, très vite, comme cela a pu être le cas avec Upamecano… Aujourd’hui, on s’en mord les doigts. Si on l’avait gardé une ou deux années de plus, on aurait gagné au loto ! Aujourd’hui, on pense qu’avec Eddy Zdziech, il n’y a pas cette solidité qui fait qu’on pourrait espérer garder suffisamment longtemps ces jeunes. S’il y a 6 millions de déficit, il va falloir vendre, il n’y aura pas le choix. »

– Une énième rencontre avec Eddy Zdziech, ça n’est plus possible du tout ?

« Honnêtement, avec les Roisters et d’autres groupes, non ça n’est plus possible. Après, on sait qu’il y a des gens qui seraient prêts à lui parler. Qu’il y a d’autres sections, un peu moins "ultra" ou actives, comme les Abscon/Maubeuge qui sont prêtes aussi. Mais nous, non. C’est ce qu’on a dit aux membres du staff lors de la réunion. Ce n’est pas crédible de lui demander le week-end de partir, voire de l’insulter même si je ne suis pas fan de ça. Et que le lundi, on se mette autour d’une table pour parler football. Ce n’est pas crédible, non. »

– Et lui, s’il vous le demandait ?

« S’il le demande ? Alors on réfléchirait, on verrait comment on peut faire et qui on pourrait envoyer. Mais il ne le fera pas. Aujourd’hui, je pense que le fossé est trop grand de toute façon. Tout le monde connaît notre position. Elle est claire. Et la sienne aussi. Ce sont deux visions et des convictions différentes. Mais ça n’est pas non plus lequel des deux va craquer le premier. C’est plutôt ce qui peut être fait de mieux pour VA et après on verra. Et c’est d’ailleurs un peu le but de la pétition. Qui est de montrer qu’il n’y a pas que les supporters. Parce que c’est un peu trop facile, aussi, de nous dire il faut faire ci, il faut faire ça… Non, un moment donné, les gens aussi doivent signer cette pétition pour nous aider. »

– Avez-vous estimé une jauge qui pourrait vous permettre de dire que votre pétition est réussie ?

« Eddy Zdziech a dit qu’on était 150 à 200 à ne pas être contents… Or en 24 heures, on était déjà à 500 signataires ! Maintenant, on fera le point le 1er avril contre Paris et on espère qu’elle sera signée par une majorité d’amoureux de ce club et de cette ville. L’idée, c’est de montrer qu’on n’est pas que ce petit noyau qui voulons le faire partir à tout prix. Dans la pétition, ce n’est d’ailleurs pas ce qui est mis en avant. La priorité, c’est d’avoir un projet ambitieux, pas juste de le faire partir. Même si ce côté populaire et ambitieux qu’on veut retrouver, forcément, pour nous, ça passe par cette arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire. »

– Et ce projet, il ne passerait donc pas que par la Ligue 1 à tout prix ?

« Ce serait l’objectif final. Mais on sait que c’est très dur de monter. Il n’y a donc pas que ça, non. Ce serait déjà d’espérer jouer le haut de tableau, de voir de beaux matchs… Le Havre, aujourd’hui, c’est un peu l’exemple. C’est ambitieux ce qu’ils font. Lors de la réunion avec le staff, on nous a dit que c’était déjà bien d’être en Ligue 2. Mais ça, justement, c’est un discours qu’on a du mal à entendre. Ce n’est pas ambitieux ça, pour nous. Oui on est en Ligue 2, c’est bien merci. On n’a pas croulé comme d’autres clubs. Mais on a une histoire, on a un passé et on doit viser plus haut car là on est 4 000 au stade mais on sait très bien que dès que ça va jouer un petit peu mieux, les gens vont revenir, les sourires vont revenir. Et ça va aller mieux pour tout le monde car lorsque le VAFC va bien, Valenciennes va bien. Et c’est important ça, dans la période actuelle. C’est pour ça que gonfler les chiffres artificiellement à travers des invitations, ça nous embête. À côté, on a 2 à 3000 personnes qui ont payé un abonnement ou leur place. Il faut donc un juste milieu. »

Cet entretien téléphonique a été réalisé vendredi 10 mars, en début d’après-midi.
LEONIDAS, Exocet, Stephane et 2 others liked this
 #1091080  par Exocet
 
Et quand l'opposition à EZ rappellera, à toute occasion, à quel point elle est diversifiée, dans ses manifestations, dans son expression, dans la nature de ses effectifs, bref quand journalistes et lecteurs sentiront que c'est un véritable Front, ça changera peut-être la donne et boostera sans nul doute la pression !
 #1091081  par Stephane
 
chris59410 a écrit : 14 mars 2023, 08:09 L'intégrale de l'entretien de Stéphane dans la VDN:

https://www.lavoixdunord.fr/1302005/art ... ui-va-bien

Football (Ligue 2) : « Quand VAFC va bien, c’est Valenciennes qui va bien!»

La puissance du 12e homme n’est pas un fantasme. VA, privé d’encouragements depuis 3 matchs à la maison, l’apprend. Pourquoi cette rupture avec les supporters ? Un membre influent des Ultras Roisters répond à nos questions.

– Une rencontre avec Orlando Silvestri et Sigamary Diarra, membres du staff, a eu lieu cette semaine. Qu’en est-il ressorti ?

« On est ouvert au dialogue et nous nous sommes effectivement vus, à la demande de monsieur Diarra. Nous leur avons expliqué le pourquoi du comment. Et nous avons, aussi, entendu leur ressenti. Sur le manque d’ambiance, etc. Mais ils ne nous ont pas demandé de chanter ou quoi que ce soit. Ça n’est pas leur rôle de toute façon. Ils ont bien compris notre position. Et s’ils la regrettent, car ils sentent bien qu’il y a un manque au niveau des joueurs, ils respectent. »

– Pas grand-chose n’en est donc ressorti puisque la grève des encouragements va donc se poursuivre.

« Ce n’était pas le but de cette réunion. On leur a bien dit, d’ailleurs, que ça nous énervait un peu qu’on nous fasse des réflexions sur ça. Eux ou des joueurs. On a bien compris que ça les embêtait mais c’est un peu le but que ça embête le monde. Une grève qui n’embête personne, ça ne fonctionne pas. Après, on a aussi voulu leur dire que ce n’était pas contre eux, le staff et les joueurs. Et ça, ils l’ont bien compris. Demain au stade (NDLR : samedi), c’est sûr qu’il n’y aura pas la grosse ambiance des grands soirs. Mais ça peut revenir rapidement. »

– C’est-à-dire ?

« Par exemple si la pétition que nous venons de lancer fonctionne bien. Nos dernières actions ont été faites pour qu’il y ait une prise de conscience collective. Et là, si on arrive vraiment à avoir beaucoup de signatures, ça voudra dire que pas mal de gens nous suivent et nous soutiennent. Et donc, ça peut très vite revenir. Contre Bastia, en attendant, il n’y aura pas d’organisation. Pas de tambour, pas de mégaphone, pas de bâche. Après, celui qui veut un peu pousser les joueurs peut le faire. On n’a jamais empêché personne de le faire. Mais ça ne se fera pas de manière organisée. Car pour l’instant, on n’est pas convaincus que la prise de conscience collective recherchée a eu lieu. On se donne un peu de temps. Et on fera le point le 1er avril, lors du prochain match à domicile. »

– Comment en est-on arrivé à cette situation soudaine ? Parce que la communion semblait pourtant retrouvée entre vous et les joueurs.

« Il y a eu cette histoire de mercato où le club vend notre meilleur joueur (Gautier Larsonneur). Et il y a eu l’article de votre confrère qui confirme qu’on a des problèmes financiers qui pourraient être très graves s’il n’y a pas d’autres solutions derrière. Nous, on s’est alors dit qu’il fallait qu’on marque le coup. Et cette idée de la manifestation, suivie de l’opératon sièges vides, est venue et ça a fonctionné. Médiatiquement, ça a parlé. C’est ce qu’on a dit aux membres du staff. Si on avait chanté et juste sorti une banderole, est-ce que ça aurait autant parlé ? Est-ce qu’Eddy Zdziech serait allé sur France Bleu Nord pour s’expliquer ? Pas sûr. Vraiment pas sûr. C’est peut-être dommage mais c’est la réalité. Sans cette manifestation et cette action, pas sûr que ça aurait autant parlé. »

– Mais ça fait longtemps, vous, que vous dénoncez des problèmes de comptes. Que vous tirez votre sonnette d’alarme. Pourquoi donc aller jusque-là, aujourd’hui ?

« Quand c’est nous qui le disons, on peut passer pour des gens qui n’y connaissons pas grand-chose. Qui racontons des bobards. Quand c’est un article comme ça, par contre, qui est détaillé et qui permet aux gens d’aller vérifier la source, ça aide. Mais attention : ce n’est pas l’article qui fait qu’on en est là aujourd’hui. Ce n’est pas monsieur Guilbaud qui finance nos banderoles et qui nous aide derrière. »

– La vente de Gautier Larsonneur à Saint-Étienne vous a chagrinés. Mais le joueur n’appartenait pas, non plus, à VA.

« Ce qui nous embête, ce n’est pas de le vendre. Lui, de toute façon, il ne voulait plus jouer chez nous. Il voulait partir à Saint-Étienne. Et à partir du moment où il l’a dit, ses performances ont été moins bonnes. Le problème, c’est que l’argent qu’on récolte de cette vente-là, ça sert juste à combler le déficit. Et pas à soutenir le projet sportif. C’est ça notre souci à nous. Qu’on vende des joueurs, et on sait qu’on va encore en vendre cet été, c’est la logique d’un club comme le nôtre. Or est-ce que cet argent sert à renflouer les comptes qui, on l’a bien vu, sont dans le rouge ? Ou est-ce que ça va quand même servir à avoir un projet sportif cohérent ? Aujourd’hui, à chaque fois qu’on a un peu d’argent qui rentre, c’est juste pour renflouer les caisses. Et c’est ça qui nous embête. »

– Eddy Zdziech a sauvé le club en 2014. Ne pourrait-il pas, aujourd’hui, s’offrir une chance de jouer un jour la montée ?

« C’est une histoire de convictions, en fait. Nous, on a la conviction qu’on n’y arrivera pas avec lui. Et qu’il faut un nouveau projet, capable de fédérer, d’arriver à ce côté populaire et ambitieux, justement, qu’on ne ressent pas avec Eddy Zdziech. Et lui, il est convaincu qu’il peut y arriver. Voilà, il est un peu dans sa bulle… Va-t-il revenir à la raison ? Nous, on ne changera pas d’avis en tout cas. Sauf miracle et encore… Aujourd’hui, la conviction est là et quand on a une conviction, on va jusqu’au bout et on préfère se battre et tomber plutôt que de ne rien faire et voir tout ça crouler. »

– Votre pétition, c’est "Pour le retour d’un VAFC populaire et ambitieux". Mais que mettez-vous exactement derrière ce terme de populaire ?

« Populaire, c’est ces belles années en Tribune de Fer. On est en L1, même en L2, l’ambiance était super bonne, les gens poussaient les joueurs, allaient au Mont Houy avec le sourire, etc. Aujourd’hui, les gens viennent au stade tristes ! Il n’y a plus de sourires ! Être populaire, c’est ça. C’est retrouver cette ferveur qu’il peut y avoir à Valenciennes. Alors on ne se compare à personne d’autre. Mais il y a quelque chose ici. Ce week-end, par exemple, 3 000 à 4 000 personnes, vont être invitées pour assister au match contre Bastia. C’est bien et en plus c’est gentil car ce sont apparemment des personnes des Restos du Cœur et des étudiants. Mais si c’est juste les inviter pour combler le trou au niveau de l’affluence, on trouve ça un peu ridicule… Si c’était fait pour essayer d’attirer un nouveau public et pour que celui-ci revienne quand tout ira mieux, pourquoi pas. Mais à chaque fois qu’il y a des grèves ou autres, on nous sort la "boîte à invit". Et ça, ça nous embête un petit peu. »

– Mais les Hamache, Masson, Diliberto et tant d’autres, ce sont des gamins du Hainaut et…

« … Et c’est bien ! »

– Au Mont Houy, tout le monde peut y aller. Les joueurs sont toujours très disponibles. Bref, ce club est populaire et ça en fait d’ailleurs un peu sa singularité, non ?

« Oui mais c’est le côté populaire "festif"j’ai envie de dire, qu’on aimerait retrouver. Cette ambiance un peu familiale qu’on n’a plus du tout si j’en crois les retours qu’on peut avoir des gens. Quand on leur demande si demain, par exemple, ils sont prêts à reprendre les chants, ils nous répondent qu’ils n’ont pas envie. On est allé à Quevilly le week-end dernier et on a chanté. Quoi... une mi-temps car après, on était dégoûtés. C’est dur en fait, c’est compliqué. Mais il y a encore une flamme. Il y a encore un truc qui fait qu’on est convaincus que ça peut repartir. Sinon on aurait arrêté depuis longtemps comme tant d’autres ont déjà pu le faire. On était 16 000 à Nungesser. Entre 10 et 12 000 en moyenne au Hainaut à un moment donné. Et là, on est 4 000 en moyenne. Il y en a plein qui ont arrêté mais nous, on est encore convaincus qu’on peut encore y arriver. Qu’on peut encore vivre de belles choses. Alors on se bat ! »

– Mais la grève des encouragements, elle n’a donc lieu qu’à domicile ?

« Oui et on ne vise pas seulement Eddy Zdziech mais plein de gens pour provoquer cette prise de conscience collective ! À l’extérieur, on ne peut pas le faire ça. Et puis, quand t’as fait 500 km de route, t’as envie quand même d’encourager l’équipe. Ce qui prouve bien au passage que ce n’est pas contre les joueurs. Cette équipe-là mérite d’ailleurs sûrement des encouragements. Mais c’est un sacrifice qu’on fait pour la bonne cause. Voilà, ce sont quelques matchs, de silence et de vide par moments, en espérant des jours meilleurs. Que ce soit pour eux ou pour nous, si tout se passe comme nous on le souhaite. »

– C’est dur quand même pour ces joueurs qui ont toujours dit avoir besoin de vous et qui ont tout fait pour vous convaincre de les encourager à nouveau.

« Ils peuvent s’en prendre à leur président qu’ils voient régulièrement. Ils peuvent lui demander des comptes s’ils veulent. Nous, on a des contacts avec eux qui sont plus ou moins réguliers. Et ils ont compris notre position. Mais je pense qu’à l’avenir, il nous faudra être encore plus dans le dialogue avec eux pour éviter les quiproquos par moments. Ça a justement été l’une des réflexions qu’on a eues au cours de cette réunion. Les joueurs ne nous connaissent pas forcément et nous, on ne les connaît pas plus que ça non plus. On n’a pas des joueurs préférés à chaque saison. On en a tellement vus. Et on sait que dans deux ans, la plupart ne seront plus là. Surtout qu’il y a beaucoup de prêts et que c’est difficile dans ces conditions de s’attacher à des personnes. Mais s’il y a bien un travail à faire à l’avenir, c’est sûr ça. Pour justement retrouver ce côté plus populaire, plus proche des joueurs. Il y a moyen de faire quelque chose. »

– D’autres représentants de sections vont jusqu’à souhaiter une relégation du club pour que les choses changent pour de bon à leurs yeux. Ça fait l’unanimité ça aujourd’hui chez les supporters ?

« Non, ce n’est pas une majorité qui pense ça. En tout cas, je ne le pense pas. Nous, on préférerait rester en Ligue 2 et qu’Eddy Zdziech se rende compte qu’il n’est plus l’homme de la situation. Qu’on se sépare et qu’un autre projet soit mis en place. Maintenant, on comprend aussi les gens qui disent que si on tombe, il n’aura plus les reins assez solides pour tenir et qu’il sera obligé de partir, comme Jean-Raymond Legrand a pu le faire, et qu’un nouveau cycle s’engagera. En fait, il y a plein d’exemples positifs dans ce sens-là comme Strasbourg, par exemple, qui quelques années après être descendu, se retrouve maintenant tout en haut. Mais y a aussi des exemples dans l’autre sens, comme Sedan ou Toulon qui ne sont jamais remontés et qui galèrent. C’est donc un peu du poker, c’est dangereux. Et s’il y a moyen d’éviter ça, on évite. »

– Cette pression, sans savoir s’il existe un repreneur sérieux derrière, vous pensez vraiment qu’elle peut fonctionner ?

« On l’espère. C’est un peu dangereux mais Valenciennes, c’est une ville, un club et des infrastructures modernes qui peuvent attirer du monde. Le stade est magnifique. Comme le centre d’entraînement ou le centre de formation. Et monsieur Diarra nous a bien expliqué comment ça fonctionnait, comment ça recrutait à 50 % dans le Nord maintenant. Il n’y a pas que du négatif au VAFC, loin de là ! Il y a quelque chose justement. Et il ne manque pas grand-chose, on va dire, pour que ça passe à l’échelon supérieur. Et je ne parle pas forcément de la Ligue 1. L’ambition, ça n’est pas forcément la Ligue 1. Mais jouer ce milieu de tableau de Ligue 2, là… Sans rien espérer d’autre que le maintien car on est en mars et on sait très bien que la saison est finie sauf catastrophe... Avec un peu plus de moyens, avec un projet un peu plus fédérateur et des gens qui s’entendent bien tout en haut, nous, on pense que ça peut fonctionner ! »

– Ce projet, c’est justement ce que porte Eddy Zdziech. Chaque saison, de nombreux jeunes alimentent des équipes nationales. C’est la preuve que ça bosse dur dans ce club. Que tout n’est donc pas à jeter, non ?

« Je confirme, il n’y a pas de problème sur ça. »

– Ce n’est donc qu’un problème... d’homme ?

« Pour revenir au Mont Houy. On a effectivement des bénévoles qui font un travail exceptionnel et des salariés qui font un travail de fou. Souvent avec très peu de moyens. Et justement, avec un peu plus de moyens, avec une ambiance un peu mois délétère, ne pourrait-on pas faire encore mieux ? Aujourd’hui, c’est très bien ces joueurs U17 en équipe de France. Mais pour quoi faire ? Est-ce que c’est pour les vendre dès qu’ils arrivent en pro, ou avant même, afin d’équilibrer les comptes ? Ou est-ce qu’ils vont pouvoir mûrir avant de pouvoir exploser deux ou trois saisons au VAFC ? Ce qui, derrière, pourrait permettre de faire monter le projet sportif et d’avoir un groupe solide capable de nous faire rêver ? Les vendre, on sera obligé d’y venir. C’est le foot, on n’est pas fous. Mais si c’est pour les vendre très, très vite, comme cela a pu être le cas avec Upamecano… Aujourd’hui, on s’en mord les doigts. Si on l’avait gardé une ou deux années de plus, on aurait gagné au loto ! Aujourd’hui, on pense qu’avec Eddy Zdziech, il n’y a pas cette solidité qui fait qu’on pourrait espérer garder suffisamment longtemps ces jeunes. S’il y a 6 millions de déficit, il va falloir vendre, il n’y aura pas le choix. »

– Une énième rencontre avec Eddy Zdziech, ça n’est plus possible du tout ?

« Honnêtement, avec les Roisters et d’autres groupes, non ça n’est plus possible. Après, on sait qu’il y a des gens qui seraient prêts à lui parler. Qu’il y a d’autres sections, un peu moins "ultra" ou actives, comme les Abscon/Maubeuge qui sont prêtes aussi. Mais nous, non. C’est ce qu’on a dit aux membres du staff lors de la réunion. Ce n’est pas crédible de lui demander le week-end de partir, voire de l’insulter même si je ne suis pas fan de ça. Et que le lundi, on se mette autour d’une table pour parler football. Ce n’est pas crédible, non. »

– Et lui, s’il vous le demandait ?

« S’il le demande ? Alors on réfléchirait, on verrait comment on peut faire et qui on pourrait envoyer. Mais il ne le fera pas. Aujourd’hui, je pense que le fossé est trop grand de toute façon. Tout le monde connaît notre position. Elle est claire. Et la sienne aussi. Ce sont deux visions et des convictions différentes. Mais ça n’est pas non plus lequel des deux va craquer le premier. C’est plutôt ce qui peut être fait de mieux pour VA et après on verra. Et c’est d’ailleurs un peu le but de la pétition. Qui est de montrer qu’il n’y a pas que les supporters. Parce que c’est un peu trop facile, aussi, de nous dire il faut faire ci, il faut faire ça… Non, un moment donné, les gens aussi doivent signer cette pétition pour nous aider. »

– Avez-vous estimé une jauge qui pourrait vous permettre de dire que votre pétition est réussie ?

« Eddy Zdziech a dit qu’on était 150 à 200 à ne pas être contents… Or en 24 heures, on était déjà à 500 signataires ! Maintenant, on fera le point le 1er avril contre Paris et on espère qu’elle sera signée par une majorité d’amoureux de ce club et de cette ville. L’idée, c’est de montrer qu’on n’est pas que ce petit noyau qui voulons le faire partir à tout prix. Dans la pétition, ce n’est d’ailleurs pas ce qui est mis en avant. La priorité, c’est d’avoir un projet ambitieux, pas juste de le faire partir. Même si ce côté populaire et ambitieux qu’on veut retrouver, forcément, pour nous, ça passe par cette arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire. »

– Et ce projet, il ne passerait donc pas que par la Ligue 1 à tout prix ?

« Ce serait l’objectif final. Mais on sait que c’est très dur de monter. Il n’y a donc pas que ça, non. Ce serait déjà d’espérer jouer le haut de tableau, de voir de beaux matchs… Le Havre, aujourd’hui, c’est un peu l’exemple. C’est ambitieux ce qu’ils font. Lors de la réunion avec le staff, on nous a dit que c’était déjà bien d’être en Ligue 2. Mais ça, justement, c’est un discours qu’on a du mal à entendre. Ce n’est pas ambitieux ça, pour nous. Oui on est en Ligue 2, c’est bien merci. On n’a pas croulé comme d’autres clubs. Mais on a une histoire, on a un passé et on doit viser plus haut car là on est 4 000 au stade mais on sait très bien que dès que ça va jouer un petit peu mieux, les gens vont revenir, les sourires vont revenir. Et ça va aller mieux pour tout le monde car lorsque le VAFC va bien, Valenciennes va bien. Et c’est important ça, dans la période actuelle. C’est pour ça que gonfler les chiffres artificiellement à travers des invitations, ça nous embête. À côté, on a 2 à 3000 personnes qui ont payé un abonnement ou leur place. Il faut donc un juste milieu. »

Cet entretien téléphonique a été réalisé vendredi 10 mars, en début d’après-midi.
Merci pour partage :wink:
chris59410 liked this
 #1091082  par Stephane
 
Exocet a écrit : 14 mars 2023, 08:31 Et quand l'opposition à EZ rappellera, à toute occasion, à quel point elle est diversifiée, dans ses manifestations, dans son expression, dans la nature de ses effectifs, bref quand journalistes et lecteurs sentiront que c'est un véritable Front, ça changera peut-être la donne et boostera sans nul doute la pression !
C'est à dire ?
 #1091083  par Exocet
 
Stephane a écrit : 14 mars 2023, 10:23
Exocet a écrit : 14 mars 2023, 08:31 Et quand l'opposition à EZ rappellera, à toute occasion, à quel point elle est diversifiée, dans ses manifestations, dans son expression, dans la nature de ses effectifs, bref quand journalistes et lecteurs sentiront que c'est un véritable Front, ça changera peut-être la donne et boostera sans nul doute la pression !
C'est à dire ?
Je pense avoir exprimé l'idée clairement... Quand il y aura une véritable unité, coordonnée et solidaire, dans les expressions de la contestation d'EZ, nous aurons un impact nettement amplifié.
  • 1
  • 596
  • 597
  • 598
  • 599
  • 600
  • 627